La mort de Lara
L'auteur raconte dans ce court récit la mort de sa fille de quatre ans.
Durant des vacances familiales, Lara s'est noyée dans une piscine.
Son père nous livre des souvenirs liés à Lara, l'hôpital et l'infime espoir que l'enfant puisse vivre puis la veillée du corps, l'enterrement et la vie sans la petite fille.
Les mots de Thierry Consigny sont très touchants mais pas larmoyants. J'ai été particulièrement sensible à l'amour des proches qui font corps autour de la famille de Lara.
J'aime beaucoup la typographie du titre : il a été écrit par un des petits frères de Lara, Isaac, avec différentes couleurs éclatantes qui évoquent la vie plutôt que la mort, la joie plutôt que la tristesse.
Au début du récit, j'ai été assez indifférente aux signes évoqués par l'auteur, signes qu'il interprète et ressent comme une présence de sa fille près de lui. Puis, peu à peu, j'ai trouvé ça magnifique et j'ai davantage compris cet aspect mystique.
En revanche, j'ai été gênée par le choix de l'auteur de se désigner tout au long du livre non pas par "je" mais par "le papa de Lara" . C'est assez troublant, on dirait qu'il parle de quelqu'un d'autre qu'il connaît très bien mais qui ne serait pas lui. Peut-être que c'était trop difficile pour Thierry Consigny d'exprimer des pensées aussi intimes et douloureuses parfois, par l'intermédiaire du "je".
La grande force de ce récit c'est de raconter quelque chose d'absolument tragique, la mort d'une enfant, avec beaucoup d'amour, de poésie, de grâce et de vie.
La mort de Lara, Thierry CONSIGNY (Flammarion, 2006)
Durant des vacances familiales, Lara s'est noyée dans une piscine.
Son père nous livre des souvenirs liés à Lara, l'hôpital et l'infime espoir que l'enfant puisse vivre puis la veillée du corps, l'enterrement et la vie sans la petite fille.
Les mots de Thierry Consigny sont très touchants mais pas larmoyants. J'ai été particulièrement sensible à l'amour des proches qui font corps autour de la famille de Lara.
J'aime beaucoup la typographie du titre : il a été écrit par un des petits frères de Lara, Isaac, avec différentes couleurs éclatantes qui évoquent la vie plutôt que la mort, la joie plutôt que la tristesse.
Au début du récit, j'ai été assez indifférente aux signes évoqués par l'auteur, signes qu'il interprète et ressent comme une présence de sa fille près de lui. Puis, peu à peu, j'ai trouvé ça magnifique et j'ai davantage compris cet aspect mystique.
En revanche, j'ai été gênée par le choix de l'auteur de se désigner tout au long du livre non pas par "je" mais par "le papa de Lara" . C'est assez troublant, on dirait qu'il parle de quelqu'un d'autre qu'il connaît très bien mais qui ne serait pas lui. Peut-être que c'était trop difficile pour Thierry Consigny d'exprimer des pensées aussi intimes et douloureuses parfois, par l'intermédiaire du "je".
La grande force de ce récit c'est de raconter quelque chose d'absolument tragique, la mort d'une enfant, avec beaucoup d'amour, de poésie, de grâce et de vie.
La mort de Lara, Thierry CONSIGNY (Flammarion, 2006)